Le Hollywood des années 50:
Contexte historique et social
Dans les années 50, le cinéma d'Hollywood est en plein essor. On fabrique des stars, des icônes qui dégagent une image de perfection, de rébellion, de beauté. Une image complètement fabriquée et vendue au publique. Les acteurs et actrices sont souvent cantonnés aux mêmes rôles (ils ont un rôle type), et leur vie privée est souvent calquée sur leurs rôles. Aujourd'hui encore, ces icônes des années 50 existent toujours.
James Dean, icône de la jeunesse rebelle, qui connu son premier succès avec rebel without a cause, sera maintes et maintes fois copié.
Bien sûr, le fait qu'il soit mort jeune (24 ans), en pleine gloire, accentue l'effet de mythe. La citation du film rebel without a cause "Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre" aura été, dans son cas, prophétique.
Mais c'est le personnage qu'il incarne dans ce même film qui fera sa légende. Nouveau venu dans une ville, adolescent ayant des rapports conflictuels avec ses parents, il se cherche et cherche à se faire une place tout comme ses deux nouveaux amis Platon et Judy.
Les adolescents des années 50 se retrouvent dans ce personnage. Ils ont soif de rébellion. Ils n'ont plus envie de ressembler à leur parents, mais de vivre par eux-mêmes.
Il faut savoir que l'Amérique des années 50 est puritaine, raciste et bascule vers une société de consommation. On assiste, après la crise, à une augmentation du niveau de vie, du pouvoir d'achat. Hollywood, de la même manière, vend donc ses images d'acteurs et d'actrices en masse et invente leur histoire.
Marilyn Monroe, deviendra, elle aussi, une immense icône.
Icône de la perfection, de la beauté, de la séduction, de la femme fatale. Il s'agit là d'un pur produit d'Hollywood, mise en avant davantage pour sa plastique que pour son réel talent. Elle essaiera toujours d'avoir des rôles plus complexes et ambitieux que ceux qu'on lui donne sans cesse (Rendez-moi ma femme, cinq ans de mariage, Chéri divorçons...). Tout comme son image de femme sulfureuse et de sex-symbol, son corps était lui-même fabriqué. En effet, elle subit de nombreuses opérations de chirurgie plastique. Son image, qui reflète le plus souvent des sourires et une joie exacerbée, est, elle aussi, fausse. Avant de devenir La Marilyn, elle faisait des passes et pendant son ascension sa vie privée devint un véritable chaos (plusieurs mariages, de nombreuses liaisons).
"Un sex-symbol est une chose, je déteste être une chose. Mais si je dois vraiment être le symbole de quelque chose, j'aime autant que ce soit du sexe plutôt que d'autres choses pour lesquelles nous avons déjà des symboles." Marilyn Monroe.
C'est donc dans ce contexte historique et social que Marlon Brando va émerger. Il deviendra lui-même une icône, mais la différence réside dans le fait que sa carrière va durer, qu'il n'est pas mort, comme Marylin ou James Dean (ou encore Montgomery Clift), très jeune. De plus, s'il va incarner la rébellion, il va l'incarner jusqu'au bout. Il ne se laisse pas manipuler, c'est lui qui finit par manipuler Hollywood et toutes ses conventions et règles.
Il faut savoir que l'Amérique des années 50 est puritaine, raciste et bascule vers une société de consommation. On assiste, après la crise, à une augmentation du niveau de vie, du pouvoir d'achat. Hollywood, de la même manière, vend donc ses images d'acteurs et d'actrices en masse et invente leur histoire.
Marilyn Monroe, deviendra, elle aussi, une immense icône. Icône de la perfection, de la beauté, de la séduction, de la femme fatale. Il s'agit là d'un pur produit d'Hollywood, mise en avant davantage pour sa plastique que pour son réel talent. Elle essaiera toujours d'avoir des rôles plus complexes et ambitieux que ceux qu'on lui donne sans cesse (Rendez-moi ma femme, cinq ans de mariage, Chéri divorçons...). Tout comme son image de femme sulfureuse et de sex-symbol, son corps était lui-même fabriqué. En effet, elle subit de nombreuses opérations de chirurgie plastique. Son image, qui reflète le plus souvent des sourires et une joie exacerbée, est, elle aussi, fausse. Avant de devenir La Marilyn, elle faisait des passes et pendant son ascension sa vie privée devint un véritable chaos (plusieurs mariages, de nombreuses liaisons).
"Un sex-symbol est une chose, je déteste être une chose. Mais si je dois vraiment être le symbole de quelque chose, j'aime autant que ce soit du sexe plutôt que d'autres choses pour lesquelles nous avons déjà des symboles." Marilyn Monroe.
C'est donc dans ce contexte historique et social que Marlon Brando va émerger. Il deviendra lui-même une icône, mais la différence réside dans le fait que sa carrière va durer, qu'il n'est pas mort, comme Marylin ou James Dean (ou encore Montgomery Clift), très jeune. De plus, s'il va incarner la rébellion, il va l'incarner jusqu'au bout. Il ne se laisse pas manipuler, c'est lui qui finit par manipuler Hollywood et toutes ses conventions et règles.
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Marlon Brando, image du rebelle, reprise par l'artiste Pop Art Andy Warhol en 1966 (le pop art s'inspire de la société de masse et reproduit ses produits: stars de cinéma, boîtes de soupes...). Cette photo est tirée de L'équipée sauvage, dont le tournage s'avéra être un calvaire pour Brando: toutes ses suggestions sont écartées et il devient vite l'instrument du réalisateur et un argument de vente. |
