Enfance
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| Marlon Brando, âgé de cinq ans |
Il avait deux soeurs Jocelyn et Frances. Il est né dans un environnement plutôt chaotique, avec des parents alcooliques, une mère bohème et un père violent.
Sa mère, Dorothy Pennebaker Myers, née en 1887, est celle qui a permis à Brando de devenir la légende qu'il est devenu. C'est elle qui a d'ailleurs lancé Henry Fonda dans le théâtre. En effet, elle était elle-même comédienne et faisait partie d'une troupe théâtrale. Mais sa carrière ne parvient pas vraiment à décoller (elle devient de plus en plus alcoolique). Elle était très fière de son fils et certaine de son talent et de sa future carrière, elle l'appelait "le génie du théâtre qui est sorti de mes entrailles".
Son père, quand à lui, était beaucoup moins enthousiaste quand à l'avenir de son fils dans le théâtre. Marlon Sr considérait les acteurs comme des hommes sans aucune virilité et s'était, comme sa femme, englué dans son alcoolisme.
A l'âge de seize ans, Marlon Sr envoie son fils à l'académie militaire Shattuck, dans le Minnesota. Marlon Jr est indiscipliné, incontrôlable et est un véritable cancre à l'école c'est pourquoi son père juge bon de l'envoyer là où il a lui même effectué ses études. Bud (surnommé ainsi par toute sa famille) en est renvoyé deux ans plus tard et en ressort plus rebelle que jamais, excentrique et enjôleur. C'est dans cette école qu'il a découvert le théâtre et qu'il sent que son truc c'est de jouer la comédie.
A l'âge de seize ans, Marlon Sr envoie son fils à l'académie militaire Shattuck, dans le Minnesota. Marlon Jr est indiscipliné, incontrôlable et est un véritable cancre à l'école c'est pourquoi son père juge bon de l'envoyer là où il a lui même effectué ses études. Bud (surnommé ainsi par toute sa famille) en est renvoyé deux ans plus tard et en ressort plus rebelle que jamais, excentrique et enjôleur. C'est dans cette école qu'il a découvert le théâtre et qu'il sent que son truc c'est de jouer la comédie.
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| Marlon Brando, âgé de 16 ans, portant l'uniforme de l'académie militaire du Minessota |
La Méthode
En 1944, il arrive à New York où il effectue divers petits boulots avant d'entrer au New School for Social Research's Dramatic Workshop dirigé par le metteur en scène allemand Erwin Piscator. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, Marlon Brando n'a pas étudié à l'Actor's studio, c'est avec Stella Adler (son mentor) qu'il va apprendre La Méthode. Cette nouvelle façon de jouer fait appel à l'intuition du comédien, à son sens de l'observation et l'incite à ressentir les choses en profondeur.
L'acteur va commencer à jouer dans beaucoup de pièces de théâtre et le succès va commencer à se faire sentir. Mais même si il aime jouer, il ne se projette pas, il fait ce qu'il a envie, choisi les rôles qu'il veut, peu importe ce qu'en pensent les autres. De la même façon, il se comporte ainsi dans sa vie privée, il a beaucoup de relations, aucune n'est exclusive, il se fiche de sa nature (il était bisexuel) et se contre fiche de se que peuvent en penser les gens. |
| Extrait de la pièce un tramway nommé désir |
En 1946, Brando obtient le rôle de sa carrière, le rôle de Stanley Kowalski dans la pièce de théâtre Un tramway nommé désir.
Son premier film est C'étaient des hommes. Afin de mieux comprendre son personnage, il va passer plusieurs semaines en fauteuil roulant.
Sex-symbol et rebelle
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| Stanley Kowalski dans Un tramway nommé désir |
Avec l'adaptation de Un tramway nommé désir au cinéma, Brando devient l'incarnation même de la virilité symbolisée par son t-shirt déchiré qui vaut bien un décolleté de Marilyn Monroe.
Ce film marque aussi l'arrivée de la méthode, cette nouvelle façon de jouer en rupture totale d'avec celle des "anciens" tels John Wayne ou Clark Gable.
Marlon Brando devient un sex-symbol notamment avec le film L'équipée sauvage où il incarne un chef de gang de motards sexy. Devant les critiques qui lui reprochent sa façon de parler inaudible, il tourne le film Jules César où il joue Marc-Antoine et où il suit les dialogues de la pièce éponyme de Shakespeare.
Il commence à ce moment-là à mieux cerner Hollywood et tous ses pièges. En 1951, il est très déçu par son ami et mentor Elia Kazan, lorsque celui-ci livre des noms d'acteurs communistes. Il accepte (avec beaucoup d'hésitations) de tourner une dernière fois pour lui dans sur les quais dont le synopsis fait beaucoup penser à la chasse aux sorcières. Ce rôle lui vaudra son premier oscar.
Au fur et à mesure, Brando commence à mal se comporter sur les tournages, à exiger des choses totalement absurdes, il oublie son texte, réfute l'autorité du réalisateur...
Si les années 50 ont marqué le début de Brando, les années 60 marquent, elles, son déclin. Si la qualité de ses films n'est pas remise en question (Le bal des maudits, Reflets dans un oeil d'or), ils sont pourtant des échecs commerciaux. L'acteur commence alors une longue dépression qui le suivra jusqu'à sa mort; il se rend compte qu'Hollywood ne juge pas par la qualité mais par la recette. C'est une des causes principales qui va le conduire à se comporter comme une diva sur les plateaux.
Succès relatif
Ce film marque aussi l'arrivée de la méthode, cette nouvelle façon de jouer en rupture totale d'avec celle des "anciens" tels John Wayne ou Clark Gable.
Marlon Brando devient un sex-symbol notamment avec le film L'équipée sauvage où il incarne un chef de gang de motards sexy. Devant les critiques qui lui reprochent sa façon de parler inaudible, il tourne le film Jules César où il joue Marc-Antoine et où il suit les dialogues de la pièce éponyme de Shakespeare.
Il commence à ce moment-là à mieux cerner Hollywood et tous ses pièges. En 1951, il est très déçu par son ami et mentor Elia Kazan, lorsque celui-ci livre des noms d'acteurs communistes. Il accepte (avec beaucoup d'hésitations) de tourner une dernière fois pour lui dans sur les quais dont le synopsis fait beaucoup penser à la chasse aux sorcières. Ce rôle lui vaudra son premier oscar.
Au fur et à mesure, Brando commence à mal se comporter sur les tournages, à exiger des choses totalement absurdes, il oublie son texte, réfute l'autorité du réalisateur...
Si les années 50 ont marqué le début de Brando, les années 60 marquent, elles, son déclin. Si la qualité de ses films n'est pas remise en question (Le bal des maudits, Reflets dans un oeil d'or), ils sont pourtant des échecs commerciaux. L'acteur commence alors une longue dépression qui le suivra jusqu'à sa mort; il se rend compte qu'Hollywood ne juge pas par la qualité mais par la recette. C'est une des causes principales qui va le conduire à se comporter comme une diva sur les plateaux.
Succès relatif
L'année 1972 permet à Marlon Brando de renouer avec le succès avec deux films: Le parrain et Dernier tango à paris. Le premier lui permet même d'obtenir un oscar qu'il refusera. L'acteur sera alors de nouveau boudé par Hollywood. Mais celui-ci ne leur en tiens pas rigueur, il ne travaille à ce moment-là plus que pour l'argent.
"Ne jamais faire de parallèle entre le montant du chèque et la grandeur du talent."
Marlon Brando.
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| Jor-El le père de Superman |
Marlon Brando.
